Champagne-Ardenne Vivescia ambitionne de devenir le groupe coopératif référent en 2025
Alors que la santé financière du groupe lui permet de gérer au mieux l'exercice actuel, Vivescia, en assemblée générale le 13 décembre dernier à Epernay, affiche ses ambitions pour les dix ans à venir.
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« Vivescia Agriculture boucle un exercice 2015-2016 tout à fait satisfaisant », soulignait Pascal Prot, qui présidait sa dernière assemblée générale du groupe avant de passer le relais à Christoph Büren, vice-président depuis janvier 2016. Le chiffre d'affaires s'élève à 1,106 milliard d'euros, en baisse de 3,6 % par rapport à l'exercice précédent en raison du recul de 5 % de la collecte (3,7 millions de tonnes) essentiellement dû au tournesol et au maïs (- 50 % en maïs). Le résultat net est de 9,8 M€.« Pour autant, le monde agricole traverse une passe difficile. Les récoltes catastrophiques de cet été 2016 vont encore aggraver cette situation. Des mesures spécifiques ont d'ores et déjà été prises pour accompagner les agriculteurs afin qu'ils n'hypothèquent pas la future récolte. Nos bons résultats nous en donnent les moyens », assure le président.Durable et connectéeLa coopérative poursuit la mise en place de Viv'Avenir, son projet stratégique visant notamment à transformer son modèle logistique de stockage des grains en réorganisant le réseau des silos et en développant le stockage à la ferme. Objectif : baisser les coûts des charges pour gagner au moins 5 €/t, soit 40 €/ha.Vivescia a également affiché son ambition à long terme : devenir en 2025, le groupe coopératif français référent de l'agriculture durable et de la valorisation alimentaire des céréales, au travers notamment de Vivescia Industries. « Pour cela, notre agriculture doit être durable et rentable, prendre soin de la terre, s'adapter à ses clients avec notamment l'implantation de variétés répondant mieux à la demande, précisait Christophe Brasset, directeur des métiers de l'agriculture. Notre agriculture doit aussi investir dans le réseau logistique pour être en phase avec la performance des outils de récolte de nos adhérents, et devenir connectée et partagée, deux domaines que nous devons investiguer pour que les adhérents puissent en tirer le meilleur parti. »
Chantal Urvoy
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